Marathon de New York 2011
Marathon de New York, 7 novembre 2011. Crédit : Ségolène Allemandou (Nikon D40)
Le 7 novembre, Central Park arborait déjà ses couleurs d'automne et pourtant, peu de New Yorkais avaient choisi, en ce dimanche, de profiter de ce spectacle naturel. Peu avant 10 heures dans le nord-est du parc, les promeneurs se comptaient sur les doigts de la main. Difficile de croire que d'ici une heure, le parc serait envahi par une marée humaine de marathoniens. Seules les affiches "Marathon route" accrochées aux lampadaires laissaient évoquer l'idée que quelque chose allait se passer...
Le marathon de New York est la course la plus prisée au monde. Les coureurs se ruent six mois à l'avance pour s'incrire et espérer décrocher leur précieux sésame. Au final, la course compte quelque 46 000 participants triés sur le volet (loterie pour certains).
En sortant du parc (West Park et 72nd Street), l'activité était bien plus intense. Les organsiateurs de la course s'affairaient, les policiers bloquaient les rues, les journalistes et photographes trépignaient...Les New Yorkais ou autre curieux commençaient à affluer dans le parc pour encourager les coureurs.
Je n'avais pas d'accès presse mais j'ai réussi à rentrer au niveau de la 64e rue. Je me suis frayé un chemin dans la foule pour me rapprocher des coureurs. Il devait être midi quand j'ai enfin trouvé un bon point de vue, à un ou deux miles de la ligne d'arrivée. À ce moment là, le Kenyan Geoffrey Mutai, 30 ans, avait déjà franchi la ligne d'arrivée (2h05’06). Il avait pulvérisé de 2’41 le record de l’épreuve qui datait de 2001. Chez les femmes, l’Ethiopienne Firehiwot Dado s’est imposée en 2h23’15.
Ils défilaient : hommes, femmes, handicapés. En regardant tous ces visages, j'ai été suprise -j'ai pourtant déjà assisté à des courses de ce type- de voir qu'au bout de trois heures de marathon, les coureurs ne dégoulinaient pas de sueur et n'affichaient pas vraiment de signe de fatigue sur leur visage. Ils couraient, ils galopaient...
Les marathoniens qui passaient étaient dans le peloton de tête. Et j'étais impressionnée par la rapidité de leur cadence. C'est pour cela que je me suis attardée sur leurs pieds, en prenant la photo accroupie. J'avais ce que je voulais : cette sensation de vitesse.
J'ai choisi de mettre la photo en noir et blanc pour mettre en avant cette ombre, derrière laquelle se cache un peu tous ces coureurs : Une cubaine arborant son drapeau, un homme déguisé en goldorak, un autre arborant le T-shirt de barack Obama, un pakistanais avec son turban, etc.
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